Près de 40 personnes, dont très peu de femmes, ont participé le samedi 2 août à une fête nationale tardive sur la prairie du Grütli organisée par le Parti des Suisses Nationalistes (PSN). Sous la surveillance de la police du canton d’Uri, le zurichois Oscar Wolfensberger, le président du PSN Dominic Lüthard et Philppe Brennenstuhl, président du PSN romandie ont tenus un bref discours. Les participants ont agité quelques drapeaux dont celui du parti. Comme ils n’étaient même pas au nombre de cinquante, les extrémistes de droite n’ont pas eu besoin d’une autorisation pour leur manifestation de l’administrateur du Grütli, la Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft SGG. Le PSN n’en avait d’ailleurs pas demandé au préalable. La police cantonale a annoncé par la suite n’avoir pas eu à intervenir. Sur son site, le PSN annonce que: «le Grütli apparaitrait d’une manière ou d’une autre dans le programme d’activité du PSN de l’année prochaine».
