La «Neue Luzerner Zeitung» NLZ annonce que des crucifix ont été dépendus dans deux classe de l’école primaire suite à la demande expresse d’un père qui pour ce faire s’appuyait sur le jugement du tribunal fédéral de 1990. Le journal mentionne que le père est de nationalité allemande. Quelques jours plus tard, le journal publie des réactions de lecteurs contenant des propos discriminatoires. Un lecteur écrit «Une fois de plus j’ai de la peine lorsque la Suisse capitule. Il semble que nous soyons de plus en plus déterminés par l’étranger. (…) Tous les gens ont des droits, même lorsqu’ils ne se trouvent pas sur leur territoire. Mais je trouve incroyable, lorsque quelqu’un de l’étranger arrive et pense qu’il doit adapter notre culture à ses besoins au lieu de s’y adapter lui-même.» Un autre lecteur déclare : «Nous en sommes déjà arrivé au point où dans un pays (encore) chrétien, il faudrait enlever les crucifix des classes. Par ailleurs d’autres religions exigent que les femmes portent un foulard. Mais où vivons-nous finalement ? L’église catholique en particulier peut continuer à dormir, car elle ne s’aperçoit pas que nous nous laissons dépasser par l’Islam».
