Le vert-libéral Urs Wagner, président du conseil communal d’Opfikon, donne son discours du 1er août, qui selon l’usage se déroule dans l’église à l’occasion d’une cérémonie œcuménique. Son discours est émaillé de propos racistes : «La Suisse a une culture blanche et la gardera. Il faut donc tirer les conséquences nécessaires. Elle va continuer à développer cette culture avec les autres états européens. Les influences des cultures non occidentales se mélangent parfois positivement avec notre culture. L’établissement de personnes originaires de cultures extra-européennes doit cependant être refusé, car cela représentera une sorte de surmenage.» Le discours de Wagner contenait par ailleurs d’autres platitudes usuelles du camp néo-conservateur. «Quand on parle de la classe politique, en Suisse, il s’agit d’un élite de la gauche-libérale issue de la mouvance des années soixante. Sa présence domine dans les médias suisses. Elle crée une idéologie normative dans l’opinion publique et bénéficie d’une grande crédibilité auprès de la population. On la traite parfois de crypto-marxiste. Elle diffuse un climat de fin du monde et l’utilise pour consolider l’état au détriment de l’économie privée. Elle veut étatiser l’éducation des enfants, de pair avec le mouvement d’émancipation des femmes.» Le journal local Stadt-Anzeiger a publié le texte intégral, ce qui a généré de vives réactions sous forme de lettres de lecteurs.

1.8.2010
a.gerdes

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