Le journal du matin GipfelZytig publie trois petites images qui montrent un troupeau de sangliers sur une route où ils empruntent le passage piéton. A côté il est écrit: «Est-ce que quelque chose te frappe?» et en gras «ça saute aux yeux» et finalement la légende suivante: «Ils utilisent les passages piétons pour traverser la rue! Ils ne portent pas de foulard! Ils n’utilisent pas de vélos/trottinettes volés! Ils se montrent disciplinés! Ils ne portent pas de couteaux! Ils ne s’introduisent pas dans la maisons des autres! Ils ne crachent pas parterre! … et ils ne draguent pas des femmes inconnues!» Et le texte se termine sur la phrase: «Mais sur eux on ose tirer!». Interpellé, le conseil de la presse se prononce début octobre et déclare que dans cet article paru dans la Davoser Zytig manquait de dignité humaine. «Le rabaissement et la discrimination d’autres groupes de populations, de couleur, de religion, de l’autre sexe ou d’une orientation sexuelle différente ainsi que des «étrangers» en général a toujours été servi par ce genre de métaphores animales. Les termes les plus usités dans ce genre de propagande haineuse sont les rats, les cochons, la vermine et les chiennes, à qui de soi-disantes caractéristiques collectives de ces groupes sont attribuées. Souvent ils sont accompagné de fantasmes d’extermination: les rats et la vermine doit être éradiquée, où dans ce cas les sangliers peuvent être abattus.

8.3.2013
a.gerdes

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