Dans le bulletin de l’organisation de défense des droits de l’homme «augenauf» un lecteur évoque son séjour à Zurich un beau jour d’été. Il a d’abord rencontré des compatriotes au café Leute, puis s’est promené depuis Bellevue en direction du Tiefenbrunnen et s’est assis à proximité du jardin chinois pour lire un livre. «A peine avais-je lu quelques pages que deux policiers m’apostrophent et me demandent mon passeport. Ils le vérifient, puis me demandent de quitter l’endroit au bord du lac et de ne pas revenir avant 48 heures. Cela revient à une interdiction de stationner. L’argument des policiers est qu’il s’agit d’un lieu où se rencontrent les dealers. Je répète que je vais appeler mon avocat et je demande une justification écrite pour cette interdiction de stationner. Les policiers réalisent que je parle bien allemand et que je sais me défendre et réitèrent leur «prière» de ne pas stationner dans les parages d’un lieu de rencontre des dealers. Je leur déclare que «je suis un homme libre qui vit dans un pays libre et que je m’assois où bon me semble». Les policiers s’en vont sans prendre congé.

1.9.2010
a.gerdes

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