Plus de 100 personnes, surtout des jeunes gens, ont participé à la manifestation du 1er mai du PNOS. Ils portaient des affiches avec le slogan «Volksstaat statt Klassenkampf» (état populaire plutôt que lutte des classes). Ils ont distribué des tracts avec le titre «Les travailleurs ne sont pas une marchandise » et ont scandé «La Suisse aux Suisses, nous sommes le peuple». Markus Martig, président de la section du PNOS de Langenthal a fait un bref discours. Le PNOS propage un discours nationaliste révolutionnaire, à savoir une critique du capitalisme assortie d’un appel à une société suisse solidaire. Lors d’une manifestation du PNOS, son porte-parole Mario Friso a clairement énoncé la position du PNOS : «Nous sommes ceux qui n’ont pas envie de la société multiculturelle nulle qui nous est imposée. Nous sommes fiers d’être blancs, fiers de la Suisse et de l’Europe. Ils seraient des « socialistes nationalistes». Quelques jours plus tard, Dominic Lüthard, président du PNOS Langenthal a déclaré que «c’était un plaisir de marcher à travers la ville de Fribourg, salie par la «multiculti» et de faire le doigt d’honneur au système en place». Le PNOS avait d’abord voulu manifester à Langenthal, mais la demande de manifester avait été refusée par les autorités communales. A Fribourg, en revanche, elle leur avait été accordée dans des délais très brefs.
