Yannick Erard, fils d’un Suisse et d’une Mauritanienne, qui se portait candidat au parlement cantonal sur la liste socialiste, découvre d’abord dans sa commune de Buix, puis ensuite dans le village voisin de Boncourt et à Porrentruy dans le chef lieu du canton, des pamphlets sur lesquels il est écrit “Pour un Jura fort, dans basanés” et “Pas de sous-hommes au parlement”. Les lettres ont été découpées dans des journaux et sont accompagnée du label “Qualité Suisse”, tiré de publications de l’UDC. Le procureur demande l’ouverture d’une enquête pour infraction à la norme pénale sur la discrimination raciale. Une semaine plus tard, il s’avère qu’Erard avait trouvé d’abord l’original du pamphlet puis furieux l’avait photocopié et suspendu encore à d’autres endroits.
